Black Bird

Enfin l'Afrique. Après une semaine de mer, les odeurs nous titillent les narines depuis le large. Puis les premières pirogues dont 3 de plus de 150 mètres! Non,non Valérie, tu déconnes! Ce sont des cargos! Pas toujours facile de nuit...

Bref, on est super contents d'arriver ici, la nav s'est bien passée et on foule enfin le sol africain.

Premières couleurs africaines.

Yoff - le village d'artistes

La notion d'art n'est pas toujours comprise des Dakarois face à un toubab. Difficile de ne pas se retrouver chez un marchand de statuettes lorsqu'on aborde la sculpture ou la peinture. Ici, c'est différent: libre cours à l'imagination.

Yoff - la plage

  Remontée du filet de pêche.

L'île de Gorée

5 minutes de navette et on quitte l'effervescence de Dakar.

Thomas s'est fait une copine, elle aimerait lui faire un petit bisou.

De belles couleurs pour un triste passé.

17 heures, les touristes s'en vont, les vendeurs cessent de nous harceler et les enfants rentrent de l'école. La véritable vie commence sur l'île de Gorée. Nous avons droit à un air de Kora et nous discutons avec des jeunes filles qui se coiffent. Une journée nous semble vraiment trop courte pour savourer ce petit paradis coloré. Dommage que le mouillage soit si exposé et le vent trop fort pour y jeter l'ancre. 

Quelques peintures parmi des centaines.

Soumbédioune

Enfin la bonne fenêtre météo, tous les voiliers quittent les Canaries pour les Antilles, le Cap Vert ou le Sénégal. Pour nous, changement de plan, on fait route directe sur Dakar. C'est parti pour une semaine de mer. 

Attention, on n'est pas tout seul! Valérie veille.

Passage du tropique du Cancer. Quoi? En ciré? Non mais t'y crois toi?

Métro, boulot, dodo...   

Playa de Oroja

Faux départ de Ténérife, ayant des doutes sur la météo, nous ne rejoindrons pas le Cap Vert, mais La Gomera, l'île d'à côté. Dur dur la vie au mouillage...

Pour toute opération sous-marine un peu technique, n' hésitez pas à faire appel à une équipe de pros!

Parc de Garajonay - vallée d'Hermiguay

Enfin de la verdure, cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas retrouvés à l'ombre des arbres. La Gomera abrite une très belle forêt primaire, nous nous imprégnons de sa fraicheur.

Olivier nous a préparé un bon p'tit pigeon à la cocotte... Mais non, il a juste attrapé un pigeon blessé.

Bon, faut se rendre à l'évidence, on est perdu. Tant mieux, c'est vraiment chouette ici.

Vite, vite, courons, on va rater le bus! Bon, ben raté. On lève le pouce.

Vallée Gran Rey

Beaucoup d'a priori sur cette petite station balnéaire; pourtant, si on repasse par là, c'est sûr qu'on viendra mouiller ici.

Santa Cruz

Dernier grand port avant l'Afrique et la transat, Santa Cruz est l'escale des derniers préparatifs: petits travaux divers et avitaillement.

El Teide

3 800 mètres de haut alors que nous dormons à 80 cm d'altitude depuis des mois, c'est vraiment dur!(On a quand même pas tout fait à pied) On cherche notre souffle, et les pauses ne peuvent rien y faire. Heureusement, à 3, il y en à toujours un pour motiver les autres; d'autant plus que le retour doit se faire avant la nuit. On a quand même fini dans le noir et dans le froid.

A 200 mètres du sommet, les marcheurs ne se saluent plus? Arrivés là-haut,après 5 heures d'efforts, les randonneurs cotoient les touristes (eh oui, il y a un TELEPHERIQUE!!!). Pour nous, la marche s'arrête là, nous n'avons pas demandé l'autorisation pour atteindre le cratère. D'autres, après une ascension mécanisée de quelques minutes, y ont pensé... à eux la belle vue...injustice! Un peu déçus, nous redescendons; le plaisir nous regagne aussitôt.

Noël

Alors que nous pensions retrouver les copains de voyage pour les fêtes, il faut se rendre à l'évidence, nous ne serons que trois. On a quand même joué le jeu. Chacun s'est dépassé, Thomas a fait le sapin, Valérie, une succulente paëlla et Olivier, une véritable bûche de Noël au chocolat.

San Andres

A quelques minutes de Santa Cruz, on vient se ressourcer. Y'en a marre de la ville!

Arecife                        

Beaucoup de vent aux Canaries. On n'a pas quitté le bord pour s'assurer que le mouillage tienne bon, et ce n'est que le deuxième jour, confiants et s'apprêtant à débarquer, qu'on dérape... Tant pis pour le p'tit dèj, on déménage. Puisque le vent ne mollit toujours pas, c'est reparti pour deux jours d'attente dans le carré. On ne s'ennuie pas pour autant, on sort les jeux de société, le livre des noeuds et on fait notre premier pain.   

On débarque enfin et je (Valérie) peux enfin aller voir ces épaves qui me narguent depuis des jours.

Encore des volcans, et cette végétation toujours aussi riche... Tout est lave ici, impossible d'y échapper, que ce soit les oeuvres de l'artiste Cesar Manrique (Architectonique) ou bien les sites touristiques. On vous épargne des photos du parc Timanfaya qui, bien que magnifique, nous a laissé un gout amer de tourisme massif. On est sorti des sentiers battus, voici quelques images d'une excursion gratuite.

                          Au nord de Lanzarote, une vue de Graciosa.

Petit village de pêcheurs: Orzola.

le village

Après 3 jours de mer, première escale canarienne. Une arrivée en douceur sur cette petite île paradisiaque qui ne connait ni l'asphalte ni les chaussures. Même le port est sympathique, il n'y a ni eau ni électricité; ouf,on est loin des marinas à digicodes et caméras de surveillance. On y retrouve les équipages de Burdigala et d'Atahualpa partis en même temps que nous de Madère. Olivier nous rejoindra quelques jours plus tard pour faire un bout de route avec nous.

les volcans

Avec ce vent et ce soleil, seuls trois volcans ont réussi à sortir de terre. Les botanistes nous contrediront en disant qu'il existe une flore riche et passionnante.... 

La croix du Sud!!! Nan, c'est pas vrai.

Madère fut une superbe escale. Nous y avons fait de belles randonnées et de belles rencontres. On en a bien profité et nous avons définitivement laissé tomber notre planning.

C'est décidé, on prend notre temps, on reporte la transat à l'année prochaine.

le jardin botanique

Tout pousse à Madère. De nombreux jardins ont été aménagés mêlant plantes exotiques et espèces endémiques.

levada

Les levadas permettent d'irriguer l'île depuis le haut des montagnes. Nous les avons longées sur plusieurs kilomètres, ce qui fut l'occasion de superbes promenades au coeur d'une végétation luxuriante.

parapente

Wahou!!!!!!!!!! Un grand merci à l'équipage de Saï-Saï pour ce baptême. Zitoune et Nico nous ont fait voler depuis les sommets de Madère. Olivier, le capitaine, était absent ce jour là.

la saint Martin

La saint Martin, c'est un peu comme le Beaujolais nouveau. Mais ici, on fête ça chez l'habitant, dans les celliers. Un tuyau pour siphonner le tonneau, des saucisses cuites dans de l'eau de vie flambée et un air d'accordéon... Madère, tu nous fais tourner la tête!!!

Escale bien méritée après une nav de 5 jours dont 3 dans la tempête. Le Black Bird a bien marché : 6 nœuds de moyenne à sec de toile et une pointe à 10 !

Repos, nettoyage et réparation rythment cette première escale dans les îles. On a quand même pris le temps de se ballader…le dernier jour!

     C’est bien joli l’Espagne mais l’automne approche et il faut faire du sud : direction le Portugal.

     Deux possibilités : une marina qui sent le poisson et les hydrocarbures à l’extérieur de la ville ou, d’après un témoignage d’il y a 15 ans et sans aucune carte, une charmante place à quai au pied de la vieille ville. On tente le coup, on remonte la Douro…

Et en plus c’est gratuit !

   Salut, nous revoilà!!! Après une longue absence, on relance notre petite narration. C'est pas toujours facile de se motiver pour rester devant un écran d'ordi et les connections ne sont pas toujours très bonnes.

  Voici donc quelques images de Nazaré pour clore le chapitre Portugal.

Séchage du poisson sur la plage

La pieuvre séchée, le plaisir est plus pour les yeux que pour les papilles...

     Le 18 septembre, vent de nord-est, il ne faut pas attendre. Nous nous lançons pour notre première traversée. Passage du Raz de Sein à 8 nœuds et à nous le golfe de Gascogne ! 3 jours de vent portant dont 1,5 dans de bonnes conditions… et 1,5 avec un peu trop de vent et une mer plutôt grosse…Malgré cela notre oiseau marche bien, et tout reste en place à bord. « P’tit Guy » a barré quasiment tout du long.

Arrivée de nuit à la Corogne, nous entrons dans une marina déserte à la forte odeur de fiente de goëlle (ça rappelle le doris). Bien content d’arriver, on se couche pour fêter ça. 12 heures plus tard, on se réveille, il fait beau, on a déjà gagné quelques degrés. Nous passons une semaine de vacances pour se remettre de la nav mais surtout des 5 mois de travaux. Nous rencontrons nos premiers compagnons de route.

Nous profitons un peu des belles criques de la côte espagnole.

Quand j'vous dis qu'y a pas de poisson en Rance !

Cap Finistère